Le bilan de la formalisation des entreprises, les mesures incitatives prises par les États et la politique de mobilisation des finances au profit des entreprenants à l’ordre du jour.

Le SAREDO dans sa phase active est devenu très intéressant à tous les participants compte tenu des différentes thématiques abordées par les différents panelistes. Ce vendredi 7 juillet 2023 à AZALAÏ HÔTEL, le premier panel composé des greffiers en chef du tribunal de commerce du Bénin, du Gabon, de la représentante du ministère de l’artisanat du Sénégal et autres a pour modérateur le Directeur de l’école de la magistrature au Bénin. Les greffiers ont pris le soin de faire le point des enregistrements des entreprenants de leurs pays respectifs depuis l’adoption du statut de l’entreprenant par l’OHADA.

À travers les présentations faites concernants chacun de ces pays l’on n’a remarqué une adhésion remarquable des entreprenants à la formalisation des entreprises dès le début mais un relâchement par la suite. Face à la question des mesures incitatives, les uns et les autres ont expliqué les efforts consentis par leur pays pour motiver les entreprenants à la formation de leurs entreprises. Mais c’est le Sénégal qui a séduit les participants à travers ses mesures incitatives. Lors du second panel qui a eu pour modérateur l’ambassadeur FODE SECK, Madame la députée du Madagascar a fait part des difficultés administratives qui découragent les entreprenants dans leur volonté de formaliser leurs entreprises. Mais selon Monsieur Touré du Sénégal, les lois ne doivent pas forcément venir de l’État mais il faut que cela soient initiées sur la base d’une demande sociale. Il persiste en disant que le droit est un instrument de paix, un outil forgé pour la stabilité sociale et non un outil de règlement de compte politique.